Référence depuis une dizaine d’années, le Yeti est ce qui se fait de mieux actuellement. Entièrement adaptable, il convient pour de nombreuses situations où l’utilisation de différents types de micros aurait été nécessaire.Blue Yeti
C’est incontestablement la meilleure qualité d’enregistrement disponible dans une gamme grand public.
Lors de nos tests sur le long terme (4 ans environ), nous avons pu voir qu’il disposait d’un excellent rapport/prix/performance avec un rendu digne de la gamme supérieure. D’autant que, contrairement à la concurrence, sa polyvalence (utilisable sur une perche et sur son socle) vous donne la certitude d’obtenir un résultat optimal sur la durée, sans ressentir à terme le besoin de changer de matériel.
Nous avons vu que sa qualité matérielle faisait la différence et qu’il était vraiment fiable. La directivité est gérée grâce à un bouton rotatif permettant de choisir entre 4 modes : stéréo, omnidirectionnel, cardioïde ou bidirectionnel. En revanche, d’un point de vue compatibilité, il n’est pas utilisable avec iOS et Android.
Proposé par une marque de référence, ce modèle est une excellente solution si vous souhaitez vous lancer dans l’enregistrement de contenus sans pour autant vous ruiner. Il est d’ailleurs plébiscité par de nombreux créateurs.Blue Snowball ICE
Blue nous propose ici une excellente entrée de gamme. Il a d’ailleurs rencontré un franc succès dans le monde des YouTubers. Il dispose de nombreux atouts tels qu’une bonne qualité sonore et la possibilité de l’utiliser tant en cardioïde qu’en omnidirectionnel.
Il propose des résultats convaincants avec une fréquence d’échantillonnage et une résolution de 44,1 kHz/16 bits et une plage de fréquences entre 40 Hz et 18 kHz. Malheureusement, on peut tout de même lui reprocher son design qui étouffe un peu trop les bruits faibles.
Ce micro se pose comme une belle alternative au Yeti. Il présente une belle polyvalence, ce qui le rend intéressant pour de nombreux utilisateurs tout en délivrant un rendu convaincant.HyperX QuadCast S
Le QuadCast présente des caractéristiques attrayantes avec une fréquence d’échantillonnage et une résolution de 48 kHz/16 bits et une plage de fréquences entre 20 Hz et 20 kHz, soit la plage perceptible par l’oreille humaine.
Côté directivité, il couvre la majorité des possibilités, ce qui permet de l’adapter parfaitement à vos besoins tout en variant les types de contenus sans contraintes. Il présente un filtre anti-pop intégré en plus d’être livré monté sur un pied anti-vibrations.
La version S présente en prime un éclairage RGB, résolument gamer. On peut cependant lui reprocher son filtre qui pourrait encore être amélioré.
Notre sélection
Notre choix, Meilleur milieu de gamme Meilleur pas cher Alternative milieu de gamme Blue Yeti Blue Snowball ICE HyperX QuadCast S Référence depuis une dizaine d’années, le Yeti est ce qui se fait de mieux actuellement. Entièrement adaptable, il convient pour de nombreuses situations où l’utilisation de différents types de micros aurait été nécessaire. Proposé par une marque de référence, ce modèle est une excellente solution si vous souhaitez vous lancer dans l’enregistrement de contenus sans pour autant vous ruiner. Il est d’ailleurs plébiscité par de nombreux créateurs. Ce micro se pose comme une belle alternative au Yeti. Il présente une belle polyvalence, ce qui le rend intéressant pour de nombreux utilisateurs tout en délivrant un rendu convaincant. 126.72 € sur Amazon 57.81 € sur Amazon 133.99 € sur Amazon
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Comment avons-nous testé ?
Afin de tester les micros PC, nous avons commencé par évaluer leur design (boutons, ergonomie…) et leur qualité matérielle (matériaux, robustesse…). Nous avons aussi vérifié s’ils possédaient un socle. Ensuite, nous avons été très attentifs à la qualité sonore à proprement parler : rendu de la voix, vérification de la sensibilité aux bruits ambiants et au souffle, test des différents réglages…
Enfin, nous avons jeté un œil du côté de leur compatibilité (avec différents systèmes d’exploitation et supports) et de leur logiciel. Nous avons jugé leur intuitivité et les possibilités offertes par les différents réglages (contrôle du rendu, égalisation, différents profils, mode silencieux, amplification vocale…).
Comment choisir son micro ?
Grâce à l’informatique, il est de plus en plus courant de voir des amateurs se créer leur propre home studio. En ce sens, un bon équipement est nécessaire : des enceintes de monitoring pour l’optimisation des pistes audio, une carte son externe comme interface audionumérique, un bon micro pour l’enregistrement de voix ou d’instruments, sans oublier la combinaison à un filtre antipop.
Pendant de nombreuses années, ce type de matériel était centré sur les professionnels, ce qui rend la compréhension de leurs caractéristiques plus compliquée.
Pour vous aider dans votre recherche, nous avons donc défini une liste de critères qui vous permettront de déterminer quels modèles favoriser.
- La fréquence d’échantillonnage et la résolution : la fréquence d’échantillonnage permet d’influer sur la précision de l’enregistrement. Pour ce faire, votre carte son enregistre des “instantanés” à chaque seconde qui sont ensuite transformés en données numériques pouvant être traitées par votre ordinateur. Une valeur plus élevée permet donc un rendu final plus précis car le nombre de données captées est supérieur. La norme CD de 16 bits/44,1 kHz sert de valeur charnière pour les utilisateurs amateurs.
- La plage de fréquences perçues : l’oreille humaine peut percevoir des sons situés entre 20 Hz et 20 kHz. Il est donc important que votre micro s’approche de cette plage afin d’assurer une restitution complète de la scène. Une plage plus étendue est toutefois utile aux professionnels car les infra- et ultrasons influent sur le ressenti (comparez une explosion au cinéma à celle que vous entendez chez vous, sur votre télévision). La fréquence maximale se doit d’être moitié moins élevée que la fréquence d’échantillonnage pour éviter toute perte flagrante.
- La sensibilité et la pression acoustique maximale admissible : une sensibilité élevée permet un enregistrement de sources sonores plus faibles. En contrepartie, les plus puissantes causeront facilement de la saturation, au détriment du résultat final. Le niveau maximal supporté est déterminé par la pression acoustique, exprimée en dB SPL. En fonction du type de micro, ces valeurs seront totalement différentes mais certains modèles offrent la possibilité de s’adapter au type de son ciblé.
- La directivité : dans le cas des micros USB, elle peut être de 4 types. L’omnidirectionnelle capte les sons à 360°. Elle est idéale pour retranscrire une ambiance. La bidirectionnelle s’intéresse à l’avant et l’arrière de la membrane (pour les duos ou les conversations) là où la cardioïde s’intéresse uniquement à l’avant et selon un angle de 130°. Cette dernière peut être accentuée avec l’Hyper cardioïde dont l’angle est de 115°. Elles se destinent plus à la captation de voix ou d’instruments.
- Les fonctions annexes : de nombreux produits intègrent des commandes de réglage intégrées. Ainsi, vous pouvez par exemple disposer d’un contrôle du gain, d’un bouton mute ou d’un réglage DSP (qui influe sur l’équaliseur). Parfois, une LED de saturation est présente et vous permet d’éviter de dégrader la qualité de votre piste à cause d’un son trop puissant. L’idéal est de disposer d’un maximum de ce type de fonctions pour vous éviter de dépendre totalement de votre ordinateur.
- L’équipement fourni : les micros PC sont généralement fournis avec un pied afin de les positionner efficacement sur votre espace de travail. En parallèle, pour éviter les bruits parasites, il est essentiel de s’assurer de disposer d’une solution de type bonnette ou anti-pop. En ce sens, un Shock Mount est également utile car il suspend le micro et l’isole de votre bureau, ce qui minimise les bruits venant de la souris ou du clavier, les vibrations ou les petits chocs.
- La compatibilité : dans la MAO (musique assistée par ordinateur), deux facteurs de compatibilité sont à vérifier : l’OS et le logiciel. Ainsi, de nombreux produits acceptent Windows et MacOS. D’autres y ajoutent la compatibilité aux appareils iOS (via l’adaptateur Apple) voire même à Android. Niveau logiciel, généralement, la polyvalence est de mise mais il se peut que certains micros ne soient pas reconnus par celui que vous utilisez, la fiche technique du produit peut vous aider à vous en assurer.
Autre micro PC qu’on recommande
Røde NT-USB (144,00 € lors de la publication) : Un modèle USB proche des modèles analogiques professionnels. Røde est une marque de référence pour les connaisseurs. Son expertise se ressent au travers de ce micro, efficace et qualitatif. Que vous travailliez sur de la musique, des podcasts ou autre, vous pouvez compter sur lui. Lorsqu’on entre dans le haut de gamme, la qualité studio n’est plus très éloignée. En atteste la plage de fréquences et la résolution offertes par micro : de 20 Hz à 20 kHz et 16 bits/48 kHz. Notez tout de même qu’il s’agit d’un micro cardioïde, ce qui réduit son efficacité dans certaines situations telles qu’un débat ou une conférence.
Autres micros PC testés
Razer Seiren Mini (45,83 € lors de la publication) : Avec ce modèle, il faut envisager d’investir dans un pied dédié permettant de le rapprocher de la bouche, sous peine de constater un niveau sonore bien trop faible. En parallèle, on note aussi un manque de polyvalence à cause de l’unique directivité disponible.
Epos B20 (43,99 € lors de la publication) : L’Epos B20 ne parvient pas à faire oublier son concurrent direct malgré ses nombreux atouts. On relève notamment l’absence de visualisation du gain ou de la saturation directement sur le micro. Et à ce niveau de prix, c’est assez décevant.
Blue Snowball (84,90 € lors de la publication) : Ce modèle reste limité dans ses possibilités. Cela pourrait vous pousser à changer de périphérique si vos attentes évoluent.
Røde NT-USB Mini (99,00 € lors de la publication) : Son logiciel bien trop limité et son pied manquant de réglages tronquent ses capacités et impliquent donc un investissement supplémentaire dans un bras télescopique et un logiciel plus complet.
Blue Yeti Nano (119,99 € lors de la publication) : Pour vraiment en profiter, il faut envisager d’investir dans un bras télescopique pour compenser son pied de taille réduite, même s’il est possible de compenser en influant sur le gain.