Mis à jour le 14 avril 2023
Étape 1 : La gestion des programmes et des tâches
Il s’agit du job principal de votre processeur, ce pour quoi il a été créé. Pour ce faire, il se repose sur 3 éléments :
- Les cœurs permettent de gérer les demandes logicielles. Traditionnellement, un cœur est lié à une demande mais il peut arriver que certains programmes plus gourmands en utilisent plusieurs. Par conséquent, un nombre plus important de cœurs est bénéfique à la puissance de calcul globale.
- Les threads sont gérés par les cœurs. Ils permettent de diviser les tâches en sous-tâches traitées en parallèle afin d’améliorer la fluidité globale.
- Le cache est une mémoire très rapide permettant d’enregistrer temporairement les données afin d’en accélérer le chargement ultérieur. Un cache plus étendu améliore lui aussi la fluidité globale.
Notez aussi que certains processeurs disposent de l’hyperthreading (appelé SMT chez AMD) qui permet à un cœur de gérer plusieurs threads simultanément.
Étape 2 : La fréquence de fonctionnement
Ce critère permet d’exprimer la vitesse de fonctionnement de votre processeur en une valeur chiffrée. Ainsi, une valeur plus élevée autorise une meilleure rapidité d’exécution des différentes tâches. Il en existe deux types :
- La fréquence de base représente la vitesse de fonctionnement normale de votre processeur.
- La fréquence “boost” est, quant à elle, la valeur maximale atteignable par un unique cœur lorsqu’il est utilisé seul, pour une tâche plus lourde (comme du jeu).
Ces deux valeurs peuvent être améliorées manuellement en passant par l’overclocking (abrégé OC), un réglage plus pointu nécessitant un minimum de connaissances pour ne pas altérer votre processeur.
Étape 3 : La gestion de la température
Cette donnée est influencée, d’une part, par votre système de refroidissement (qu’il soit par air ou par eau) et, d’autre part, par l’usage que vous faites de votre processeur.
- Il est nécessaire de veiller à vous équiper d’un processeur adapté à vos besoins afin de ne pas devoir le pousser trop dans ses retranchements. En effet, en cas de chauffe trop prononcée, vous risquez d’abîmer vos composants en plus de risquer que votre PC se mette en sécurité et se coupe inopinément.
Ainsi, généralement :
- Un processeur d’entrée de gamme est plutôt destiné à de la bureautique et du multimédia
- Un modèle milieu de gamme est intéressant pour le jeu ou les tâches nécessitant une puissance de calcul modérée.
- Le haut de gamme est pensé pour les tâches les plus lourdes comme de l’encodage vidéo en 4K ou des programmes très gourmands.
Il faut tout de même noter que certains modèles moins optimisés peuvent générer plus de chaleur et donc, nécessiter un apport supplémentaire en air frais.
Étape 4 : La consommation énergétique
Le besoin en énergie de votre processeur est déterminé par deux facteurs :
- Une puce puissante demande logiquement plus d’énergie qu’une solution basique.
- Cependant, l’optimisation influe sur le résultat final. Par conséquent, il peut arriver qu’un modèle d’entrée de gamme mal optimisé consomme plus qu’un produit haut de gamme pourtant bien plus performant.
Cette valeur est essentiellement à prendre en compte lors du choix de votre alimentation.
Étape 5 : La compatibilité et les composants annexes
La compatibilité détermine quel socket vous devez utiliser pour que votre processeur puisse fonctionner avec votre carte mère et votre système de refroidissement.
- Chez AMD, on retrouve le modèle AM4, utilisé depuis plusieurs années et généralement plus abordable.
- Du côté d’Intel, la marque utilise le socket LGA-1200 depuis sa dixième génération de processeur. Elle réutilise cette même version pour la onzième.
Notez tout de même qu’il est nécessaire de vérifier si une mise à jour de votre carte est disponible afin de la rendre compatible avec la dernière version de processeur.
