Mis à jour le 14 avril 2023
Étape 1 : Le type de vélo
Pour commencer, vous devez identifier le but de vos sorties (compétition, balades occasionnelles…) et surtout, le type de parcours que vous allez aborder ainsi que l’état des routes. En fonction de la technicité du trajet, vous allez vous tourner vers un type de vélo de route bien précis.
- Si vous avez déjà un minimum d’expérience et que vous avez pour objectif de participer à des compétitions en rêvant du Tour de France, alors le vélo de course (ou cyclosportif) est sans doute le mieux adapté. En effet, grâce à ses roues fines et à sa structure plus légère et aérodynamique, il offre une grande vitesse pour vos courses intensives.
- Si vous êtes amené(e) à circuler parfois sur des terrains plus techniques (bois, herbe…), vous devrez probablement opter pour un cyclocross (XC). Très polyvalent, il est plus résistant et contient des pneus cramponnés pour fournir une meilleure stabilité et un plus grand confort. Il constitue donc un juste milieu entre un VTT et un vélo de route.
- Si vous débutez et que vous souhaitez travailler votre endurance, le gravel semble être le plus adapté. Son cadre plus court offre une position de conduite plus droite et les pneus épais vous procurent de la stabilité et de l’adhérence sur les routes, comme sur les graviers ou les chemins légèrement accidentés.
- Avec une construction plus aérodynamique et un design plus anguleux qui limitent la fatigue et optimisent les efforts, le vélo de triathlon représente la meilleure alternative pour les amateurs de cette pratique. On le voit également parfois pour les courses de contre-la-montre.
- Si vous avez beaucoup de bagages à transporter, privilégiez le cyclotourisme qui peut non seulement appréhender plusieurs types de sol mais qui offre également un très bon équilibre malgré les charges supplémentaires. On le conseille notamment pour voyager à travers les villes ou pour visiter des lieux emblématiques.
Étape 2 : Les freins
La pratique du vélo de route implique parfois des freinages d’urgence. En effet, vous faites souvent face à des descentes et à des virages d’une extrême dangerosité qui, pris à vive allure, peuvent vous mettre sérieusement en danger. L’efficacité des freins est donc primordiale pour ce genre de vélo.
- Pour un équipement optimal, les freins à disque sont plus fiables mais aussi plus coûteux, plus difficiles à entretenir et plus lourds. Les freins à disque hydrauliques donnent davantage de contrôle.
- Certains vélos moins chers sont munis de freins mécaniques ou de freins à patins. Cela suffit pour un usage loisir sur des parcours plats à vitesse modérée mais pas pour faire de la compétition ou pour sillonner les grands reliefs à vive allure (surtout sur les sols humides).
Étape 3 : Les caractéristiques techniques
Avec le vélo de route, on vise généralement les performances. Ce type de pratique implique aussi de grimper des côtes difficiles. Cela nécessite une condition physique assez élevée, mais pour obtenir un meilleur rendement et limiter la perte d’énergie, veillez aussi à tenir compte du poids, de la transmission et du type de suspension.
- Plus le vélo est léger, plus vous allez avoir facile de grimper les côtes. Les cadres en carbone sont les plus intéressants en ce qu’ils sont légers, rigides, confortables et qu’ils absorbent mieux les impacts mais ils sont également plus coûteux. Les cadres en aluminium sont plus lourds, moins rigides, et donc moins réactifs, mais ils sont résistants. Généralement, ce type de vélo pèse moins de 10 kg.
- Si vous débutez ou que votre condition physique est limitée, la transmission triple plateau est optimale car elle s’adapte à votre niveau et à chaque relief, sans demander trop d’efforts physiques. La transmission double plateau est souvent réservée aux cyclistes aguerris et entraînés, tandis que la transmission mono-plateau est légère et simple à utiliser.
- Les suspensions sont en général plus présentes sur les vélos de gravel, les cyclocross (XC) ou les modèles hybrides. Elles permettent de mieux absorber les chocs. Habituellement, une seule suspension est nécessaire, car plus la fourche est suspendue, plus cela alourdit le poids du vélo, ce qui compliquera vos efforts pour les montées.
- Si vous avez besoin d’un coup de pouce supplémentaire, une assistance électrique peut être bien utile. Mais vu que la batterie est lourde, vous devez bien faire attention à l’autonomie. Par ailleurs, la vitesse maximale de l’assistance ne doit pas excéder les 25 km/h car dans ce cas, vous devrez prendre une assurance. Si le vélo électrique vous intéresse davantage, cet article devrait vous aider dans le choix du modèle.
Étape 4 : La position de conduite et l’assise
La position de conduite et la selle influencent non seulement le confort du cycliste mais également ses performances. De nouveau, ces éléments vont varier en fonction de la pratique et du type de vélo pour lequel vous allez opter à l’étape 1.
- Si vous visez la vitesse ou les performances, mieux vaut privilégier un cadre plus long pour une position aérodynamique. Dans le cas où vous effectuez de simples balades ou des trajets plus longs et endurants (cyclotourisme, gravel…), vous devrez sans doute opter pour une position du dos plus droite et confortable avec un cadre plus court qui offre plus de visibilité au conducteur. Un cadre bas facilite aussi l’enjambement de la structure.
- Les selles pour les hommes et pour les femmes sont différentes, non seulement en termes de forme mais aussi en termes de souplesse et de rembourrage (notamment en raison d’un bec trop relevé qui peut blesser le périnée). Vous devez donc bien la choisir en fonction de votre morphologie.
- Les vélos de course possèdent une selle plus plate, plus fine et plus longue, de sorte à favoriser une position plus aérodynamique, et donc plus performante, et à éviter les frottements. Pour de longues courses, les selles arrondies sont à privilégier tandis que pour les courtes distances qui demandent plus de puissance, tournez-vous vers une selle plus plate.
- La taille du vélo est également importante, c’est pourquoi vous devez vous référer aux indications du fabricant ou du vendeur à ce sujet.
Étape 5 : La maniabilité et l’accroche
La taille des roues et l’épaisseur des pneus jouent un rôle dans la maniabilité du vélo. Ces deux critères doivent être choisis en fonction du type de sols et des reliefs auxquels le cycliste souhaite s’attaquer.
- En général, pour un vélo de route, les tailles des roues standards sont de 650 ou 700 mm. Quoi qu’il en soit, il faut qu’elles soient légères car cela augmentera la réactivité dans les côtes et l’efficacité du freinage. Par ailleurs, notez que plus les jantes sont longues, plus cela favorise de l’aérodynamisme.
- Pour les grimpeurs, vous devez opter pour des roues plus basses avec moins de rayons car elles sont plus réactives et plus maniables. Pour rouler sur des parcours à reliefs modérés, des roues plus hautes feront l’affaire. Et pour varier les sorties, des roues à profil moyen sont plus polyvalentes.
- Les pneus sont généralement plus lisses et plus fins sur un vélo de route mais il est possible d’augmenter l’épaisseur si vous voyagez sur certains sentiers ou sols plus capricieux, ou d’obtenir une meilleure accroche pour les sols humides ou pour les pavés par exemple.