Mis à jour le 13 avril 2023
Étape 1 : Le type de rameur, en fonction de vos objectifs
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Il existe trois types de rameurs. Ils font travailler différemment et ont une influence sur la prise en main de l’appareil.
- Plus populaire, le rameur à tirage central se munit d’une seule rame et propose une amplitude élevée. Il peut contenter toutes les morphologies et tous les niveaux d’utilisateur, et peut convenir pour des objectifs en tous genres (surtout pour des séances de cardio, de remise en forme, d’amincissement, de tonification et d’endurance). Le mouvement est fluide, intuitif et confortable, et il est solide et silencieux. Enfin, il garantit un travail plus complet et intensif des muscles, mais il est aussi plus cher et plus encombrant.
- Idéal pour les débutants ou dans un processus de rééducation, de remise en forme ou d’échauffement, le rameur à tirage vertical (aussi appelé “rameur scandinave”) est plus léger et plus simple à appréhender. Il compte deux rames et développe davantage les muscles du haut du corps (le dos et les épaules). Toutefois, il est moins adapté aux sportifs aguerris.
- Le rameur à tirage horizontal (autrement dénommé “rameur latin”) est doté de deux rames qui se croisent lors des tractions. Les mouvements sont plus semblables à ceux de l’aviron, ce qui nécessite une certaine maîtrise technique et une meilleure coordination. Le travail est ici encore plus ciblé sur le dos, les bras, les épaules, les jambes et la sangle abdominale.
Étape 2 : Le type de résistance, en tenant compte de votre niveau d’utilisation
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Il existe de nombreuses méthodes de résistance (ou de freinage) qui sont efficaces, puissantes et silencieuses à divers degrés. Dès lors, les sensations et le confort d’utilisation sont différents d’un système à l’autre.
- Moins cher et généralement placé sur un rameur à tirage vertical ou à tirage horizontal, le freinage à pistons hydrauliques est plus léger et moins encombrant, et il permet de réaliser des entraînements à haute intensité. L’intensité est réglable, la traction est fluide et peu bruyante, mais les mouvements sont moins variés. C’est néanmoins un type de freinage très prisé chez les grands sportifs.
- Peu coûteux, le freinage magnétique fonctionne à l’aide d’aimants situés de chaque côté de la roue d’inertie. Comme pour les vélos elliptiques, les réglages s’effectuent manuellement via une molette ou à partir d’un ordinateur de bord (sur les modèles motorisés). Dès lors, les mouvements sont fluides et très silencieux. Cette option est intéressante pour un usage occasionnel à régulier. Idéalement, on recommande une roue d’inertie de 6 à 9 kg pour des mouvements les plus naturels possible, mais plus elle est lourde, plus l’exercice est fluide et confortable.
- Le freinage électromagnétique fonctionne avec un électro-aimant et se règle facilement à partir d’un ordinateur de bord (sur lequel on trouve généralement des programmes). Parmi ses avantages, il est plus précis, plus silencieux et plus durable.
- Très présent sur les appareils professionnels et/ou dans les salles de sport, le freinage à air fonctionne avec des ailettes et offre des sensations similaires à l’aviron. La résistance s’ajuste automatiquement à vos tractions, donc plus vous émettez de la force, plus la résistance est importante, c’est pourquoi c’est une solution sérieuse, efficace et fiable pour les entraînements intensifs. Vous pouvez aussi régler l’intensité en ouvrant/baissant les ailettes pour faire entrer/sortir de l’air. Les mouvements sont ainsi très fluides. Par contre, il est assez bruyant, ce qui peut poser problème dans un appartement. En plus, il nécessite un peu plus d’entretien.
- Le freinage à eau reproduit le plus fidèlement possible les mouvements de l’aviron à partir d’un réservoir d’eau. La difficulté peut être réglée en remplissant plus ou moins le réservoir d’eau mais c’est un peu plus contraignant. Comme pour le freinage à air, la résistance s’adapte automatiquement à la force de vos tractions. Par conséquent, les mouvements sont fluides, agréables et réalistes, et c’est très silencieux. Néanmoins, ce système est plus coûteux.
- Uniquement intéressante pour un débutant, la résistance à élastique peut varier l’intensité à l’aide de différents élastiques plus ou moins souples.
- Une combinaison entre une résistance magnétique et une résistance à air permet de combiner les avantages. De ce fait, l’appareil est très résistant et efficace tout en limitant le bruit.
Étape 3 : Les dimensions, par rapport à l’espace dont vous disposez et à votre morphologie
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Un rameur occupe beaucoup d’espace dans une maison, c’est pourquoi il convient de vérifier ses dimensions et sa praticité en termes de rangement. Par ailleurs, votre taille a aussi de l’importance pour déterminer quelles dimensions vous sont nécessaires.
- Les machines sont généralement adaptées aux personnes mesurant entre 1m50 et 1m90. Plus vous êtes grand, plus le rameur doit être long pour un usage confortable et une meilleure amplitude de mouvements.
- En fonction du modèle, la longueur totale de l’appareil se situe souvent entre 1m80 et 2m50, et la largeur est aux alentours de 1m20 voire plus. Tenez compte de l’espace dont vous disposez pour l’installer et vérifiez que les dimensions correspondent.
- Un rameur pliable permet de limiter l’encombrement après utilisation et de le ranger plus facilement. De la même manière, les roulettes facilitent son déplacement. Ces deux dernières caractéristiques sont nécessaires si vous vivez en appartement.
Étape 4 : La stabilité, à travers le poids et les matériaux
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La solidité, le bruit et la stabilité dépendent essentiellement des matières qui composent la structure et de son poids total. D’autres éléments permettent aussi de gagner en équilibre, à l’image des stabilisateurs.
- Fabriquée à base de frêne, de cerisier ou de noyer, une structure en bois est robuste, élégante et plus écologique.
- L’acier est réputé pour sa solidité tandis que l’aluminium est moins bruyant.
- Il existe des structures hybrides qui sont composées de plusieurs matériaux pour allier robustesse et silence.
- Généralement, un rameur plus lourd avec un centre de gravité bas procure plus de stabilité mais il est plus difficile à déplacer.
- Il convient également de surveiller la charge maximale supportée par la machine pour qu’elle supporte n’importe quel utilisateur. Les rameurs tournent souvent aux alentours de 100 à 150 kg de poids maximum.
- Pour placer l’appareil sur des sols inégaux, il existe des stabilisateurs qui viennent compenser les différences de niveau.
Étape 5 : Le confort, influencé par la qualité des équipements
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Les nombreux rembourrages, réglages et zones anti-glissement procurent plus ou moins de confort à l’utilisateur.
- Un siège glissant garantit le travail des muscles inférieurs. Plus il est rembourré, grand et réglable, plus il est confortable mais tout dépend de sa forme. Plus il coulisse silencieusement et avec fluidité, plus c’est agréable pour son utilisateur. À ce sujet, un roulement à billes est parfait.
- La poignée doit idéalement être rembourrée et antidérapante pour un usage confortable.
- Les pédales doivent aussi être antidérapantes, réglables et larges. Pour éviter les glissements, certaines sont munies d’une lanière de serrage.
La console électrique permet d’accéder à toutes les données de l’entraînement (durée, vitesse, distance, pulsations cardiaques, calories perdues, puissance, nombre de coups de rames, cadence, etc.), aux programmes, aux nombreux réglages et aux profils d’utilisateur.
- Certaines consoles font véritablement office de coach sportif et permettent de cibler les zones à travailler avec des programmes spécifiques (perte de poids, tonification musculaire, récupération, etc.). Dans certains cas, la résistance s’ajuste automatiquement en fonction de vos objectifs et de votre fréquence cardiaque.
- L’écran de l’ordinateur de bord doit être lisible en toutes circonstances. Un rétroéclairage est ainsi pratique et plus les caractères sont grands, mieux vous vous y retrouvez lorsque vous êtes en mouvement.
- Grâce à plusieurs fenêtres d’affichage, l’appareil peut transmettre plus de données. Pour ce faire, la fonction Scan permet de passer de l’un à l’autre automatiquement.
- Sur les modèles plus chers, il est parfois possible de prendre part à des courses d’aviron virtuelles en ligne.
- On retrouve quelques fois des capteurs de pulsations cardiaques sur les poignées du rameur. Le plus fiable reste la ceinture thoracique, mais elle est rarement fournie avec la machine.
- Un rameur connecté embarque une connexion Bluetooth et peut ainsi être relié à une application pour plus de statistiques et d’entraînements virtuels.
Conclusion
En fonction de votre niveau et de votre fréquence d’utilisation, il faut surtout être attentif aux bons types de rameur et de résistance.
Pour les débutants ou les entraînements occasionnels, un rameur à freinage magnétique suffit. Un utilisateur régulier sera quant à lui plus satisfait avec un rameur à tirage central doté d’un système de résistance électro-magnétique. Un sportif de haut niveau ou intensif aura besoin d’un rameur à freinage à air, à eau ou à pistons hydrauliques avec un relevé de données important et précis.
Enfin, si vous habitez dans un appartement ou une petite maison jointive, nous vous recommandons un modèle pliable à roulettes et surtout, nous vous conseillons d’éviter un freinage à air au risque de déranger les voisins avec le bruit.