Mis à jour le 14 avril 2023
Étape 1 : Le type de peau
Chaque peau réagit différemment aux cosmétiques mais il est possible de distinguer ces 3 types :
- On dit que la peau est sèche lorsqu’elle est rugueuse et qu’elle pèle. Elle peut causer des tiraillements et est moins souple. Pour ce type de peau, il faut privilégier un fond de teint hydratant.
- Lorsque la peau produit trop de sébum, on dit qu’elle est grasse. Elle a un aspect luisant et gras. Elle peut provoquer des points noirs, même à l’âge adulte, ainsi que des pores dilatés et visibles. Avec elle, optez plutôt pour un fond de teint matifiant.
- Une peau mixte présente des caractéristiques communes aux peaux sèches et grasses. Plus précisément, c’est lorsque votre zone T (c’est-à-dire la zone front/nez/menton) est grasse mais que le reste de votre visage (surtout les joues) est sec. Si vous avez ce type de peau, mieux vaut prendre le temps de s’appliquer une crème de jour adaptée avant de mettre votre fond de teint et d’en privilégier un qui soit à la fois hydratant et matifiant.
Étape 2 : Le format et la texture
Il faut tout d’abord savoir sous quelle forme vous souhaitez choisir votre fond de teint. Chacune d’elle conviendra mieux à différents rendus et types de peaux. Nous en distinguons 4 :
- Le format liquide est le plus fréquent sur le marché et le plus plébiscité par les utilisateurs(trices). Il existe surtout en deux versions : la première plutôt hydratante, qui illumine le teint et offre un rendu “glowy” pour les peaux sèches, et une seconde aux propriétés plus matifiantes, idéale pour cacher les petites imperfections des peaux mixtes à grasses.
- La texture mousse est surtout conseillée pour les peaux mixtes à grasses. Elle est légère, agréable à porter et facile à appliquer. Le rendu est souvent très naturel.
- En format compact, le fond de teint est plus épais et couvrant. La version crème est idéale pour les peaux plutôt sèches, tandis que la poudre minérale conviendra aux peaux plus grasses grâce à son effet matifiant.
- Enfin, le stick est surtout un packaging très pratique. Il s’applique directement sur le visage et se range facilement dans votre sac pour assurer quelques retouches pendant la journée. Il est également souvent plus couvrant. Il en existe pour tous types de peaux.
Étape 3 : La teinte
Pour éviter d’avoir une démarcation claire et nette entre votre visage et le reste de votre corps, il vaut mieux prendre le temps de choisir la bonne pigmentation. L’idéal est de choisir son fond de teint en fonction de la couleur de son cou.
Ces dernières années, les marques de cosmétiques tendent à créer de plus grandes sélections de teintes, mais il y a encore du chemin à faire. N’hésitez donc pas à prendre deux teintes et à alterner selon la saison, voire à les mélanger afin d’obtenir votre couleur idéale.
Étape 4 : La facilité d’application
Certains fonds de teint sont plus difficiles à appliquer que d’autres. Pour un rendu naturel, il vaut mieux opter pour un fond de teint fluide, dont la couvrance est plus modulable. Notez également que certains sont plus faciles à étaler au pinceau ou à l’éponge qu’aux doigts.
Sachez également que, pour une application douce et facile, l’idéal est de préparer votre peau au maquillage : n’hésitez pas à jeter un coup d’œil à nos comparatifs sur les meilleurs gommages et crèmes de jour !
Étape 5 : La couvrance
Le but du fond de teint étant d’unifier votre teint et d’en masquer les imperfections, il faut que la couvrance de celui-ci soit bonne tout en évitant de vous donner un effet plâtré.
Pour cela, vous pouvez faire un test sur votre poignet afin de voir s’il s’étale correctement tout en gardant sa couleur ou s’il ne fait que se fondre sur votre peau sans atténuer vos veines. Notez que les formats compacts sont généralement plus couvrants que les mousses.
Par ailleurs, il peut être intéressant de vous pencher sur la tenue de votre fond de teint. En effet, si sa couvrance est bonne mais ne tient pas, vous serez obligé(e) de repasser devant le miroir en cours de journée ou aurez des taches sur vos vêtements.
Étape 6 : La composition
Généralement, les cosmétiques conventionnels sont controversés car potentiellement nocifs pour la santé et/ou parce qu’ils contiennent des ingrédients peu respectueux de l’environnement car non biodégradables.
Il est donc toujours intéressant de scruter leur composition pour faire son choix en toute connaissance de cause.
- Les silicones sont utilisés pour améliorer la texture et donc la couvrance. Par conséquent, ils peuvent être défavorables à l’oxygénation de la peau. Ils sont par ailleurs très peu biodégradables. Les plus courants à guetter sur l’étiquette sont le dimethicone et le cyclopentasiloxane.
- L’huile minérale (aussi appelée paraffine liquide), ultra-courante en cosmétique, est multifonctions. Très occlusive, comme les silicones, elle bloque le sébum qui fait briller, mais laisse alors moins respirer la peau et peut favoriser l’apparition de boutons. Issues de la pétrochimie, ces huiles ont surtout un impact négatif sur l’environnement.
- Les conservateurs sont le plus souvent représentés par les parabens et le phenoxyethanol. Idéalement, ils sont à éviter — ou en tout cas à surveiller — en cas d’utilisation quotidienne.
À leur tour, la majorité des fonds de teint naturels et bio comportent dans leur formule du dioxyde de titane, un minéral utilisé comme colorant potentiellement cancérogène sous la forme de poudre. Mieux vaut donc privilégier une texture liquide ou crémeuse.
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