Mis à jour le 14 avril 2023
Étape 1 : Le type de disque
Il existe actuellement deux type de disques durs externes :
- Le HDD est la solution la plus ancienne, la plus courante et la plus abordable. Traditionnellement, il est plébiscité pour son rapport qualité/prix et pour profiter d’un stockage étendu. Il offre aussi une durée de vie théoriquement infinie.
- Le SSD est idéal pour profiter de transferts plus rapides ou d’une connectique plus moderne comme l’USB-C. Son fonctionnement le rend en plus bien plus résistant aux chocs et au transport. Le principal inconvénient est que sa durée de vie est limitée à un certain nombre de cycles.
Étape 2 : La capacité de stockage
La capacité de stockage idéale dépend principalement du type de fichiers que vous comptez stocker et en quelle quantité.
- Pour le stockage de fichiers textuels, on aura besoin de bien moins de capacité que pour le stockage de photos ou de vidéos.
- La capacité de stockage varie généralement entre 500 Go et 8 To avec, selon nous, une valeur idéale de 2 To.
Étape 3 : La vitesse de transfert et la connectique
Elle dépend elle aussi de votre usage.
- Si vous utilisez votre disque dur externe pour créer des backups de vos données, un disque classique (HDD) suffit.
- Par contre, si vous souhaitez utiliser des jeux vidéos ou des logiciels stockés sur le disque externe, il est préférable de vous orienter vers un disque plus véloce comme un SSD utilisant une interface USB 3.0, 3.1, 3.2 ou encore USB-C (jusqu’à 10 fois plus rapide que l’USB 2.0).
Certains modèles proposent aussi une interface réseau sans-fil permettant d’accéder au disque via votre réseau Wi-Fi depuis n’importe quel appareil. Ce système plus pratique présente tout de même des vitesses de transfert inférieures, conditionnées par votre connexion réseau.
Étape 4 : La compatibilité
Elle détermine si le disque concerné est utilisable avec votre matériel.
- En général, un disque compatible avec un ordinateur Windows est compatible avec l’ensemble des autres systèmes. Il faut juste vérifier que vous disposiez bien de la même norme d’USB que celle du disque pour profiter des meilleures performances possibles.
Il peut arriver que certains OS soient capricieux et nécessitent un reformatage pour être compatibles.
- L’exemple parfait est MacOS qui demande d’utiliser l’utilitaire prévu dans le système pour que le disque soit dans un format adapté. Cependant, cette opération est simple et ne justifie en rien l’achat d’un disque “pour MacOS”.
Étape 5 : La transportabilité
En ce sens, même s’il est conseillé de miser sur une solution fine et légère, facilitant le transport, la robustesse ne doit pas être laissée de côté pour autant.
- Si vous visez une utilisation sédentaire, un disque dur standard est une solution toute trouvée.
- Par contre, les personnes souhaitant l’emporter avec elles peuvent envisager d’investir dans un disque renforcé, bien plus adapté pour endurer les chocs de vos déplacements.
Étape 6 : L’aspect logiciel
La partie logicielle n’est pas à négliger. En effet, certains fabricants proposent des solutions logicielles intégrées permettant de :
- Sécuriser vos données à l’aide d’un système d’authentification ou de cryptage (qui est parfois payant).
- Automatiser la sauvegarde et/ou la synchronisation, que ce soit en local ou avec votre cloud.