Publié le 15 juillet 2020
Les controverses liées aux déodorants conventionnels
Dans un premier temps, il nous semble judicieux de rappeler la différence entre les deux types de produits retrouvés sous la dénomination globale de “déodorant”. Si les déodorants à proprement parler s’attaquent aux bactéries responsables des mauvaises odeurs et visent à les neutraliser, les anti-transpirants — ou antiperspirants — ont pour objectif de bloquer, en plus, le processus de transpiration.
Or, la transpiration est une action-clé dans notre organisme : elle permet non seulement de réguler notre température corporelle, mais aussi de se débarrasser des toxines présentes dans notre corps. Ainsi, même si les anti-transpirants nous évitent de parader avec des auréoles disgracieuses sous les bras, ils incarnent une solution franchement controversée.
Ils se composent notamment de sels d’aluminium, capables de resserrer les pores — bloquant ainsi mécaniquement la transpiration — et dotés de propriétés antibactériennes. Ces dernières années, ces sels ont fait l’objet de nombreuses études, étant notamment suspectés de favoriser le cancer du sein. Mais selon un avis récent du Comité Scientifique pour la Sécurité des Consommateurs, ils seraient finalement sûrs pour la santé dans les quantités utilisées dans les cosmétiques. Affaire à suivre…
Quoi qu’il en soit, anti-transpirant ou simple déodorant, il reste à trier sur le volet les autres ingrédients fréquemment retrouvés dans les produits conventionnels : phtalates, parfums artificiels, silicones, conservateurs controversés, perturbateurs endocriniens suspectés et composants nuisibles à l’environnement font bien trop souvent partie de la liste.
Les alternatives naturelles
Nocifs ou non, plus besoin de sels d’aluminium pour contrôler efficacement sa transpiration ! Ces dernières années ont vu un large développement d’options naturelles et bio sur le marché. Et on vous rassure : bon nombre d’entre elles sont efficaces.
Comment ça marche ? L’ingrédient star de nombreux déodorants naturels est le bicarbonate de soude, apprécié pour ses propriétés à la fois absorbantes et antibactériennes. Il contrôle les mauvaises odeurs tout en limitant l’humidité sous les aisselles. On peut également y retrouver diverses poudres végétales et argiles, régulatrices et purifiantes.
De nombreuses huiles essentielles, comme celles de palmarosa ou encore de tea tree, sont reconnues très efficaces pour lutter contre les mauvaises odeurs. Certaines eaux florales et huiles végétales s‘imposent également comme d’excellentes alliées dans la lutte contre la transpiration.
Bien entendu, qui dit naturel ou bio ne dit pas nécessairement solution 100% irréprochable. La pierre d’Alun, même naturelle, reste par exemple controversée en raison de sa teneur en aluminium. Pensez également à vous renseigner sur les labels obtenus par les produits, et sur les éventuels allergènes présents dans les formulations si vous avez des sensibilités particulières.
Ce qui est sûr, c’est que les consommateurs sont de plus en plus nombreux à se tourner vers ces solutions et à les adopter au quotidien.
Comment choisir son déodorant naturel ou bio ?
Si vous avez la peau particulièrement sensible, il peut être judicieux d’opter pour une formulation exempte de bicarbonate de soude, d’huiles essentielles et éventuellement d’alcool afin de limiter au maximum le risque de réaction. Parmi nos recommandations, les déodorants Peaux Sensibles de Clémence & Vivien, Beautiss et Schmidt’s Jasmine Tea ne contiennent ni bicarbonate ni alcool. Pour un produit sans huiles essentielles, le Schmidt’s Sans Parfum est particulièrement convaincant.
Pour une utilisation familiale, les sprays sont bien pratiques, puisqu’ils sont les seuls à pouvoir être utilisés de façon hygiénique par plusieurs personnes. Envie d’un parfum frais et unisexe ? Le Weleda Citrus est sans aucun doute la solution la plus concluante.
Le respect de l’environnement vous tient à cœur ? Sachez que ces déodorants en spray n’ont pas recours au principe de l’aérosol, très controversé pour les effets potentiellement nocifs des gaz qu’il contient. L’idéal est également de privilégier des packagings en verre, qui sont recyclables — voire réutilisables.
Pour voyager en avion, les baumes et crèmes sont bien pratiques, étant donné qu’ils pourront sans souci trouver une place dans votre bagage de cabine. Et si le pot est idéal dans un objectif zéro-déchet, le format stick séduit par sa facilité d’utilisation — tout comme le roll-on.
Trouver le soin qui vous correspond
Selon certains témoignages, un temps d’adaptation peut apparemment être nécessaire lors du changement de routine (comme c’est également souvent le cas lorsqu’on passe d’un shampoing traditionnel à un soin bio, par exemple). Le corps aurait besoin de se détoxifier et de s’habituer à répondre efficacement au nouveau produit plus naturel. Ne vous découragez donc pas trop vite !
Évidemment, tout le monde est différent et n’a pas les mêmes besoins. Rien ne vous empêche d’utiliser un anti-transpirant pour courir votre marathon ou lors d’un entretien particulièrement stressant. Simplement, nous vous conseillons de ne pas en faire une solution quotidienne, surtout au vu des excellentes alternatives aujourd’hui proposées sur le marché.
Vous êtes convaincu(e) et prêt(e) à sauter le pas ? N’hésitez pas à jeter un coup d’oeil à nos sélections des meilleurs déodorants pour homme et femme.