Publié le 4 mars 2021
Dans le domaine des trottinettes électriques, cela fait quelques années maintenant que Xiaomi s’est imposé comme leader incontesté. La Mi Scooter Pro 2 se place, dans son catalogue, comme le modèle le plus populaire mais aussi le plus compétitif, avec un rapport qualité/prix imbattable dans cette gamme de prix.
Il n’en fallait pas plus pour que Lamborghini tente de s’imposer sur ce marché avec la AL1, sa toute première trottinette électrique.
Puissante mais pas si endurante
Avec un moteur de 350 W contre 300 W pour Xiaomi, la trottinette électrique de Lamborghini est plus puissante et réactive, bien qu’elles affichent toutes deux une vitesse de pointe de 25 km/h.
Outre le mode “S” qui permet d’atteindre la vitesse maximale, la AL1 dispose de deux autres modes plus standards qui vous font évoluer, au choix, à 20 ou 6 km/h.
Mais là où elle a fait des concessions par rapport au géant chinois, c’est au niveau de son endurance puisque sa batterie ne tient, au mieux, que 30 km contre 45 km pour la Mi Scooter Pro 2. Pour une recharge complète, comptez environ 5 heures.
Le fabricant propose une garantie de 1 an sur ce modèle, tant sur le moteur que sur la batterie et ses autres composants.
Plus légère, bien équipée, mais moins sécurisée
Avec un poids de 13 kg, Lamborghini fait mieux que Xiaomi, tout en optant pour un système de pliage assez similaire pour limiter l’encombrement. La charge maximale autorisée est de 100 kg.
La AL1 s’équipe d’un amortisseur à l’avant, de pneus 8” anti-crevaisons, d’une béquille, d’un système d’éclairage avant, arrière et latéral, d’une sonnette, de deux garde-boues et d’un écran LCD compatible avec l’application AL E-Mobility, disponible sur iOS et Android.
Par contre, en privilégiant des freins mécaniques au détriment des freins à disque, elle n’offre certainement pas la meilleure sécurité aux utilisateurs en matière de freinage. C’est selon nous un gros bémol, d’autant plus au vu de sa puissance moteur relativement importante.
Disponible seulement en Italie
Pour le moment, elle n’est vendue qu’en Italie mais d’autres pays européens devraient probablement suivre.
Si on ne peut que souligner l’effort d’accessibilité de Lamborghini, ils sont toutefois loin de détrôner Xiaomi, toujours intraitable dans les rapports qualité/prix, surtout en ce qui concerne les trottinettes électriques.
Donc, pour le constructeur italien, c’est un bon début… mais il va falloir revoir quelques éléments de la conception pour espérer s’imposer.