Publié le 5 janvier 2021
Pour la majorité des vélos… mais pas tous
À partir de ce 1er janvier 2021, seuls les vélos neufs sont concernés, mais dès le mois de juillet, les vélos d’occasion vendus par des professionnels devront également appliquer la règle.
Par contre, les vélos d’enfants avec des roues inférieures ou égales à 16”, les remorques, les trottinettes et les autres types de véhicules motorisés (hoverboard, gyropode, etc.) échappent à cette obligation.
Des informations regroupées dans un fichier
Le principe est simple : il y a un numéro lisible facilement sur le cadre. Celui-ci renvoie à une banque nationale qui regroupe des données relatives au vélo (la marque, le modèle, le numéro de série, la couleur…) et les informations du propriétaire (l’adresse, le nom, le numéro de téléphone…).
L’objectif est de lutter contre les vols mais également de retrouver les propriétaires. Il ne s’agit donc pas d’un remède 100% efficace mais plutôt d’une mesure complémentaire aux antivols.
Un accès limité aux services qualifiés
Ce fichier est accessible aux organismes relatifs à l’identification des vélos mais aussi à l’administration centrale chargée des transports et de la mobilité, à la police et aux fourrières.
Elles ne peuvent donc être utilisées dans un but commercial ou pour des statistiques. Il n’est pas non plus question de dresser des PV de stationnement pour l’instant, mais cela pourrait arriver avec le temps.
Une procédure simple et sûre
En cas de revente entre particuliers, le propriétaire doit solliciter au préalable l’opérateur pour indiquer lorsque le vélo a été acheté ou vendu. L’acheteur peut ainsi s’assurer de l’état du vélo. Ensuite, le vendeur donne l’accès à l’acquéreur pour qu’il puisse s’enregistrer.
Dans le cadre d’un vol ou d’une destruction, il faut prévenir l’opérateur dans les deux semaines. Le professionnel qui reçoit un vélo dans ces conditions est aussi chargé de prévenir l’opérateur en fournissant l’identifiant. Ces étapes permettront au propriétaire de retrouver son vélo, si toutefois il se manifeste dans les trois mois qui suivent.
L’impact financier reste inconnu
Malgré tout, on ne peut évaluer avec certitude l’impact financier que cela aura sur les revendeurs. Certains parlent d’un montant plus ou moins équivalent à 25 euros. Un coût qui resterait donc, selon nous, assez modeste pour une protection supplémentaire bien nécessaire.
D’autres pays ont déjà été dans ce sens-là depuis plusieurs années, à l’image du Danemark dont le projet de marquage est une véritable réussite.
En attendant votre identification, vous pouvez toujours consulter notre article sur les meilleurs antivols.